Consulter un psy est devenu commun et permet d’avancer

A quel moment faut-il consulter pour un enfant ?

Différentes choses peuvent interpeller un parent dans les fonctionnements de son enfant.

Dès lors qu’un malaise ou une difficulté est ressenti par l’enfant et/ou ses parents, cela peut devenir motif à consultation.

Une 1ère consultation n'amène pas forcément un suivi thérapeutique avec l'enfant.

Une première consultation permet de faire le point, d'échanger sur ce que l'enfant ressent et ce que ses parents perçoivent de son mal-être. Régulièrement cette circulation de la parole dans un lieu "fait pour" permet de libérer les angoisses et les surcharges émotionnelles que l'enfant peut vivre au travers d'une ou plusieurs situations de vie. (exemple : problème avec les amis, situation de changement de mode de vie comme la séparation des parents, harcèlement scolaire…)

Afin de vous aider à vous repérer, voici selon les âges des constantes que l'on retrouve sur les motifs de consultations :

- Avant 3 ans, cela concerne la guidance parentale, des échanges autour de questions sur le fonctionnement de l’enfant dans un désir parental de partir sur de bonnes bases, les troubles du sommeil et les suspicions d’autisme.

- Après 3 ans et avec l’entrée en maternelle, nous retrouvons plutôt des enfants qui ont du mal à se séparer de leurs parents, qui n’arrivent pas à se concentrer à l’école ou pour qui la socialisation n’est pas si évidente que pour d’autres (exemple : ils mordent ou tapent les autres enfants).

- L’année du CP est très importante : c’est souvent là que commence à se révéler les problèmes d’ordre scolaire (dyslexie, précocité, hyperactivité, trouble de la concentration…) avec un risque important de la chute de l’estime de soi.

- Du CE1 au CM2 ; les caractères s’affirment, il y a souvent des changements ou remaniements dans les groupes d’amis sur des relations qui pouvaient être bien installées auparavant. L’enfant a souvent besoin d’un coup de pouce pour l’aider à passer dans des relations sociales qui lui correspondent mieux, à aller vers les autres quand le groupe ne lui laisse plus de place et ne pas s’enfermer dans un sentiment d’abandon et de trahison au sein des relations amicales.

- Au CM2 et avec l’entrée en 6e peuvent se révéler des problèmes de maturité, avec des enfants qui n’arrivent pas à faire leurs devoirs seuls ou qui ont des difficultés à s’adapter au collège. Consultent aussi les enfants qui subissent et souffrent des railleries des autres, ou de harcèlement.

- En 4e et 3e, les consultations psychologiques concernent les problèmes liés à l’adolescence (scarifications, anorexie, boulimie, alcoolisme, toxicomanie…)

- Enfin, vers l’entrée en 2nde et les années lycée, s’expriment plus les difficultés liées à l’orientation, à l’opposition avec les parents et à la sexualité.

D’autres thématiques ou symptômes peuvent être accompagnés :

Les thérapeutes du cabinet interviennent régulièrement également sur les problématiques suivantes :

• Trouble du sommeil
• Difficulté d'attention
• Difficulté à trouver sa place
• Inhibition
• Colère excessive (crises)
• Difficultés relationnelles (famille, copains…)
• Questionnements / angoisses autour de la mort
• Choc traumatique
• Dépression infantile

A quel moment faut-il consulter pour un adulte ?

Sur le même modèle que pour une blessure physique (coup, plaie, inflammation…), nous avons dans notre appareil psychique une fonction de réparation, de cicatrisation des souffrances et des événements douloureux.

En continuant avec cette métaphore, nous pouvons dire que certains coups de la vie, certaines blessures psychiques, ne se résorbent pas, voir “s’infectent”.

C’est dans ce cadre qu’il faut consulter un psychologue.

Les personnes qui viennent consulter ne comprennent pas toujours pourquoi “ un fait si bénin a eu un tel impact sur moi”.

Sur la même analogie, une petite chute peut avoir des gros dégâts telle une grosse fracture par exemple, alors que certaines chutes spectaculaires ont parfois peu de conséquences physiques. “ Tu t’en sors bien”.

Tout comme notre corps, dans le psychisme nous n’avons pas tous les mêmes capacités “d’auto réparation”.

Un “petit choc” peut s’inscrire dans la continuité de multiples autres chocs qui ont déjà laissé une trace, un impact émotionnel parfois important, générant une certaine fragilité, ce qui peut conduire à l’équivalent de la “fêlure”, de la “cassure” psychique d’aujourd'hui.

Tout comme le corps, le psychisme demande du temps pour être réparé. Ce temps est propre à chacun. Il dépend aussi du type de blessure, des chocs déjà encaissés en amont et des vulnérabilités personnelles. C’est pourquoi chaque situation est unique et qu’il s’agit d’accompagner au cas par cas.

Pour quels types de situation je peux consulter un psychologue ?

Différentes problématiques peuvent être accompagnées, dont :

• Accompagnement à la maternité
• Questionnements autour de la grossesse
• Accompagnement à la parentalité
• Chocs traumatiques
• Accidents
• Abus
• Difficultés dans la gestion de ses émotions
• Difficultés relationnelles et familiales
• Troubles du sommeil
• Troubles alimentaires
• Difficulté à trouver sa place
• Inhibition
• Peurs et angoisses
• Autres …